, Dernier prêtre à avoir été en Afghanistan : l’appel du pape aide un peuple « oublié »
 pour adresser ses prières à la Vierge Marie.

Dernier prêtre à avoir été en Afghanistan : l’appel du pape aide un peuple « oublié » pour adresser ses prières à la Vierge Marie.

Dernier prêtre à avoir été en Afghanistan : l'appel du

Dans une interview accordée à Vatican News, l’ancien Supérieur de la Mission sui iuris en Afghanistan, dernier prêtre à avoir été dans le pays, le P. Giovanni Scalese, discute de l’appel du pape François en faveur de ceux qui souffrent d’inondations massives, et suggère que cela contribue à briser un « mur du silence » qui a jusqu’à présent laissé le pays « abandonné » et « oublié ».

Par Deborah Castellano Lubov.

Le pape François a lancé mercredi un appel à la communauté internationale pour qu’elle fournisse l’aide et le soutien nécessaires aux personnes les plus vulnérables en Afghanistan, où au moins 300 personnes ont été tuées dans des inondations dans 18 districts d’au moins trois provinces du nord du pays ces derniers jours. .

Suite aux paroles du Pape, le P. Giovanni Scalese, le dernier supérieur de la Mission sui iuris en Afghanistan, qui était le seul prêtre catholique présent dans le pays, a accordé une interview à Vatican News, sur l’appel du Pape et sur les conséquences que les récentes inondations auront sur un peuple confronté quotidiennement à une pénurie de biens essentiels à sa survie.

Après avoir passé près de sept ans en Afghanistan en tant que seul prêtre catholique actif à Kaboul, le Barnabite se souvient des conditions difficiles dans lesquelles il opérait comme missionnaire. Aujourd’hui, le Père Scalese est en Italie, rapatrié comme des milliers d’autres étrangers contraints de fuir en toute hâte après l’arrivée au pouvoir des talibans.

Selon le Programme alimentaire mondial des Nations Unies, des centaines d’autres personnes ont été blessées lors des récentes inondations, et de nombreuses personnes seraient encore ensevelies sous la boue. La plupart des victimes ont été signalées dans la province de Baghlan, où de fortes pluies ont détruit environ 3 000 maisons, inondé des terres agricoles, emporté du bétail, fermé des écoles et endommagé des centres de santé.

Le Père Scalese, lors de son audience générale, le pape François a lancé un appel important pour l’Afghanistan qui a été frappé par des inondations dévastatrices. Quelles nouvelles avez-vous concernant cette catastrophe ? Comment recevez-vous cet appel du Pape ?

Malheureusement, j’ai très peu de nouvelles. J’ai appris cette tragédie ces derniers jours par un de mes confrères, le Père Moretti, qui fut mon prédécesseur à Kaboul, car sinon personne dans les médias n’en parle. Au lieu de cela, d’autres événements moins importants dominent les médias et sont évoqués quotidiennement pendant des semaines. Quand il s’agit de l’Afghanistan, personne n’en parle. Je pense donc qu’il est certainement important que le Saint-Père ait lancé cet appel hier matin. En effet, nous lui sommes vraiment très reconnaissants d’avoir brisé ce mur du silence. Nous espérons qu’au moins maintenant, après en avoir parlé, certains médias rapporteront la nouvelle, car sinon personne ne saura rien.

L’Afghanistan est déjà un pays très pauvre. Quel effet ces inondations pourraient-elles avoir sur la vie quotidienne des populations ?

Oui, justement, l’Afghanistan est un pays très pauvre, et les Afghans ont très peu à perdre, donc malheureusement, ils sont habitués à ces événements désastreux et ont l’habitude d’y faire face du mieux qu’ils peuvent. Il est évident que les victimes, ceux qui perdent la vie, ne peuvent rien faire. Les autres tenteront d’avancer du mieux qu’ils pourront, comme ils l’ont toujours fait tout au long de l’histoire de l’Afghanistan, en serrant les dents et en recommençant à chaque fois. Certes, il reste encore de l’espoir d’une intervention de la part de ceux qui pourraient intervenir. Le Pape lui-même a lancé hier matin un appel à la communauté internationale, aux organisations non gouvernementales, aux instances internationales. Nous espérons donc qu’il y aura des interventions pour aider ces populations.

Comme vous l’avez mentionné, le Pape a spécifiquement appelé à l’aide de la communauté internationale et vous avez également souligné qu’il existe une sorte de mur de silence qui fait qu’après la prise du pouvoir par les talibans à Kaboul, presque plus personne ne parle de ce pays. Mais que peut-on faire pour donner une voix à l’Afghanistan au milieu de ce silence ?

Je ne sais pas. Je ne sais pas car c’est malheureusement exactement ce qui s’est passé après le 15 août 2021. Plus personne ne parle de l’Afghanistan. Parce que ce n’est pas intéressant ! Ce n’est pas intéressant, malheureusement ! Le monde de l’information n’est pas objectif, il ne rapporte pas toute l’actualité, il est très sélectif. Il sélectionne uniquement certaines informations, celles qui peuvent intéresser le grand public ou celles qui peuvent être importantes pour une raison idéologique ou politique. Et donc, dans ce cas, l’Afghanistan a été complètement oublié. J’espère cependant que peu à peu les gens se rendront compte que, peu importe qui est au gouvernement, au pouvoir dans un pays, les organisations internationales et les organisations non gouvernementales en particulier devraient faire un effort pour que les populations dans le besoin puissent recevoir de l’aide, indépendamment du le régime politique en place dans un pays donné.

Et des années où vous y avez servi comme missionnaire, quels restent vos souvenirs les plus marquants ? Vous étiez le seul prêtre présent et vous êtes donc la seule personne à pouvoir raconter une telle expérience…

Mais malheureusement, je n’ai pas de bons souvenirs de l’Afghanistan. J’y suis resté sept ans, de 2015 à 2021. Ce furent des années très difficiles. Je n’ai pas eu l’occasion de visiter le pays ; c’était trop risqué, même en étant à Kaboul, à l’intérieur de l’ambassade italienne, où était basée la mission catholique, on ne pouvait même pas se déplacer dans la ville parce que c’était dangereux. Chaque jour, je dirais, il y avait des attaques. C’était donc un pays en guerre, donc je n’ai pas de bonnes expériences à raconter. S’il y a un bon souvenir, disons, c’est celui du 13 octobre 2017, lorsqu’à la fin du centenaire des apparitions de Fatima, nous avons consacré l’Afghanistan au Cœur Immaculé de Marie, et cela me donne tellement d’espoir. Car l’Afghanistan, même s’il est ignoré, oublié, abandonné de tous, ne peut certainement pas être abandonné par Dieu et par Marie. Et l’Afghanistan est aussi dans le Cœur Immaculé de Marie, qui protégera certainement ce pays et protégera son peuple et ne permettra pas que ce peuple périsse, malgré toutes les épreuves qu’il subit. Merci au Saint-Père qui s’est souvenu de l’Afghanistan, en espérant que ces interventions puissent avoir un effet en faveur du peuple afghan.



Personnes touchées par les inondations en Afghanistan

L’Importance de l’Intercession de Marie

La prière à Marie constitue un élément crucial de la spiritualité chrétienne, solidement enracinée dans la doctrine catholique depuis des temps immémoriaux. C’est un fondement sur lequel les croyants s’reposent pour trouver réconfort, direction et intervention dans leur marche avec Dieu. Au fil du temps, cette pratique de dévotion a gagné en force par les enseignements de la Bible, les coutumes ecclésiastiques, et les exemples des saints et saintes qui ont témoigné de leur respect à Marie mère spirituelle aimante.

L’usage du Chapelet

Cette prière traditionnelle mariale occupe une place centrale au sein de la spiritualité de nombreux croyants. En récitant les mystères joyeux, douloureux, lumineux et glorieux, les fidèles méditent dans les moments liés à Jésus et Marie, renforçant leur lien spirituel avec le divin. Chaque Ave Maria récité, ils manifestent leur foi en l’intercession de Marie et leur désir de suivre les enseignements du Christ. Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, dans son ouvrage sur la dévotion authentique à la Vierge Marie, encourage les chrétiens à pratiquer régulièrement la méditation sur les mystères du rosaire pour approfondir leur lien avec la Mère de Dieu. Cet antique rituel, transmise de génération en génération, demeure une source d’illumination spirituelle pour ceux qui ont la foi, les guidant dans leur connexion à la divine Dame du Ciel.

L’exhortation à la prière

Unissons nos voix dans la prière, frères et sœurs, dans l’unité de notre espérance, en nous tournant vers Marie, la mère de Jésus. Dans notre monde tourmenté par les conflits et la division, recourons à la prière pour trouver de retrouver la paix et l’harmonie. Tout chrétien peut envoyer une prière pour Marie sur cette page. Que nos supplications s’élèvent vers le ciel, comme un hommage reçu avec faveur par Dieu, pour qu’il puisse nous guider nos pas sur la voie de la justice et de la vérité. Saint Paul nous exhorte dans ses lettres à prier sans cesse, quelle que soit la situation, afin que notre communion à Dieu reste solide et ardente. La prière, quand elle est sincèrement offerte, possède la capacité de changer les cœurs et de modifier le destin de l’histoire.

Les directives du Pape François

Le Saint-Père, dans ses écrits éclairés, publiés par Bayard, nous rappelle la signification de la prière quotidienne. À travers ses homélies et ses audiences générales, il nous encourage à développer une connexion personnelle avec Dieu, en s’appuyant sur la contemplation des Écritures et la récitation du rosaire. Son exemple de compassion et d’humilité nous encourage à approfondir nos prières et à chercher la présence divine dans chaque aspect de notre vie. Le pape Jean-Paul II, dans son encyclique portant sur la foi chrétienne, nous rappelle que la prière quotidienne est la base de la vie de foi et par elle que nous sommes unis au divin. La prière, transmise par les pontifes successifs, est un phare d’espoir dans les tempêtes, une base solide sur lequel nous pouvons compter.

Les ouvrages attribués à Lelièvre et Hubert

Au sein de la pratique religieuse, l’église préconise le recours à la prière, et lors de la prière, les croyants accomplissent le signe de croix et récitent l’Ave Maria. Des penseurs contemporains, comme Lelièvre et Hubert, nous convient également à réfléchir sur la puissance de la prière, à travers leurs écrits inspirants. Leurs ouvrages, abondant en enseignements spirituels, nous orientent dans notre parcours de la foi et nous encouragent à puiser dans les trésors de la tradition chrétienne pour nourrir notre spiritualité. Par la méditation sur leurs publications, nous trouvons de nouvelles manières de développer notre connexion avec le divin et de grandir dans la sainteté. Saint Jean, dans son évangile, nous rappelle que la prière est une puissante voie pour rester en communion avec Dieu et de bénéficier ses bénédictions. Chaque passage de leurs ouvrages est semblable à un appel à une prière fervente et à une existence imprégnée de la présence divine. Dans notre quête de spiritualité, chaque œuvre lue devient un appel à aspirer à le sacré, à travers la méditation et la contemplation.

L’acte de prier dans la chapelle

Dans nos chapelles simples ou grandioses, orientons-nous vers le divin en toute confiance et humilité, car nous savons qu’il écoute nos prières avec une sollicitude infinie. Que chaque flamme vacillante, chaque Ave Maria récité, constitue une offrande à notre divin Créateur ainsi qu’à la Vierge Marie. Que nos instants de dévotion dans la chapelle soient des occasions de bénédiction et de renouvellement spirituel, nous renforçant pour faire face à les défis avec courage et foi. La sainte Bernadette Soubirous, à qui la Vierge Marie est apparue à Lourdes, nous montre la valeur de la prière dans l’existence des catholiques et l’efficacité de l’intercession de la Sainte Vierge. Tout fidèle qui franchit les portes d’une chapelle, chaque verset des Écritures lu dans ce lieu saint, constitue une rencontre avec le divin, une étape importante sur le chemin de la transformation intérieure. À travers les Écritures saintes, tout disciple est invité à contempler la croix du Christ, à méditer sur son sacrifice, et à trouver réconfort et espoir dans la grâce salvatrice qu’elle offre.

L’acte de prier comme remède pour l’intérieur

Comme un guérisseur pour nos esprits, la prière nous guérit et nous fortifie au cours des périodes de douleur et de désespoir. Elle nous rappelle que Dieu est toujours avec nous, même lorsque nous traversons les ténèbres les plus profondes de notre existence. En nous tournant vers lui à travers la prière, nous découvrons la force intérieure dont nous avons besoin pour traverser les épreuves et pour affronter l’avenir avec espérance et confiance. La prière est semblable à une source d’eau vive qui apaise notre soif spirituelle et qui, sur notre chemin de foi, nous revigore.
À chaque prière murmurée, à chaque intention portée, notre âme trouve un réconfort céleste, une guérison spirituelle, qui dépasse les limitations humaines. Chaque verset de la Bible est une invitation à communier avec Dieu, à lui remettre nos fardeaux, et à recevoir sa grâce transformante.

Un regard différent sur l’acte de prier Marie

L’invocation de Marie représente une coutume profondément enracinée dans la tradition religieuse catholique chrétienne, offrant un lien spirituel précieux pour les fidèles du monde entier. Comme mère spirituelle aimante et intercesseur, elle est priée avec ferveur lors des instants de nécessité et de gratitude. Le rosaire, avec ses mystères contemplatifs, guide les catholiques dans leur cheminement spirituel, les aidant à contempler Jésus, son fils, à travers les yeux de la Vierge Marie. Cette dévotion mariale s’exprime dans les lieux saints comme le sanctuaire de Lourdes, où les fidèles convergent à la recherche de consolation et de guérison, symbolisant la profonde connexion entre la foi catholique et la dévotion mariale. Les écrits éclairants de théologiens tels que Lelièvre et Hubert proposent une réflexion précieuse sur l’importance de la prière à Marie et son influence sur la vie spirituelle des fidèles. Grâce à une lecture attentive de textes de dévotion et des Écritures, les croyants élargissent leur compréhension de la vénération de Marie et cultivent un lien plus fort avec Marie, notre mère dans la foi. Dans un monde où prédominent les conflits et les hostilités, la dévotion à Marie constitue un refuge de tranquillité et d’espoir, appelant chaque personne, quel que soit son statut dans la foi catholique-chrétienne, à solliciter la Dame du Ciel avec une foi profonde et une dévotion sincère. Unissons donc nos prières, avec un cœur sincère et humble, en saluant Marie comme notre mère et notre intercesseur, et en lui confiant nos requêtes et nos souhaits les plus profonds. Dans cette démarche vers Dieu, tout adepte est convié à poursuivre la voie des prières et des aspirations du cœur, guidé par le saint Père et les ressources spirituelles inestimables disponibles sur des plateformes comme Aleteia. De cette manière, avec une humble confiance et un cœur ouvert, adressons notre prière quotidienne à Marie, lui demandant son intercession affectueuse, et la force de continuer dans la prière fervente.
Que notre dialogue avec le sacré devienne notre sanctuaire et notre apaisement quelle que soit la situation. Que nous nous inclinions vers Marie, notre mère céleste, avec un cœur ouvert et une foi inébranlable, convaincus qu’elle plaide en notre faveur devant son fils bien-aimé. Que notre dialogue avec le divin nous mène sur le chemin de la sainteté, nous conduisant toujours plus près de Dieu et de son amour sans limites.

A lire:

Rédalga/02.,Le dossier.

Les vitraux du Moyen âge et de la Renaissance dans la région lyonnaise/1.02.,L’article de presse.

Les Pittoresques (Eekhoud)/Une Vierge folle/1.,L’article de presse.

La Vierge sensuelle/01.,L’article de presse.

L’Encyclopédie/1re édition/AVE MARIA.,L’article de presse.. Suite sur le prochain article.

Augustin d’Hippone/Deuxième série/Solennités et panégyriques/Sermon CXCVI. Pour le jour de Noël. XII. Pour qui l’Incarnation.,A lire ici.

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