Le père Frank Haig, professeur de physique bien-aimé de Loyola, décède à 95 ans

Le père jésuite Frank R. Haig, professeur bien-aimé de physique à l’Université Loyola du Maryland à Baltimore et ancien président de deux universités jésuites, est décédé le 28 février. Il avait 95 ans et vivait dans la communauté jésuite de Manresa à Philadelphie.

Le père Haig, président de ce qui était alors le Wheeling College en Virginie occidentale de 1966 à 1969, a enseigné la physique à Loyola de 1972 à 1981 avant de quitter l’université jésuite de Baltimore pour devenir président du Le Moyne College de Syracuse, dans l’État de New York. Le natif de Philadelphie est revenu enseigner à Loyola en 1987 et a été nommé professeur émérite de physique en 2005. Il a continué à enseigner à l’université pendant encore 14 ans.

Dans une vidéo enregistrée en 2010, le père Haig a rappelé une histoire que lui avaient racontée des membres de sa famille, selon laquelle, à l’âge de 5 ans, il avait déjà déclaré qu’il voulait devenir astrophysicien jésuite lorsqu’il serait grand.

« Depuis aussi longtemps que nous pouvons observer le ciel et les étoiles suscitent l’intérêt de l’humanité », a déclaré le père Haig dans la vidéo. « Etudier la physique, c’est regarder un univers qui est un monde explosif d’une spontanéité extravagante, une réalité pleine de variété et d’originalité bouleversante, une plénitude débordante d’une multiplicité d’inattendu et d’étonnant. »

Le Dr Joseph Ganem, professeur de physique à Loyola qui connaissait bien le père Haig, a déclaré que le prêtre était l’un des moteurs de la conférence annuelle de Loyola, « Cosmos et création », lancée en 1982.

« Frank a suivi la vision jésuite de la science de l’astronomie comme moyen de se rapprocher de Dieu – un moyen de mieux comprendre la création de Dieu – qui était également un principe adopté par l’astronome Johannes Kepler dans son travail », a déclaré Ganem.

Le père Haig était connu pour son sens de l’humour, jouant « Rocket Man » d’Elton John au début de chaque cours d’astronomie.

« Quand j’étais directeur du département, j’ai dû refuser les demandes des étudiants qui voulaient entrer dans ses cours parce qu’ils étaient trop remplis », se souvient Ganem.

Il a ajouté que le père Haig a célébré les mariages de certains de ses élèves.

« C’était une personne très engageante », a déclaré Ganem.

Philip Forte, qui a rencontré le père Haig en 1974 alors qu’il suivait l’un des cours de physique du professeur, a déclaré que le père Haig avait une connaissance approfondie du sujet et un sentiment de compassion pour ses étudiants.

« En tant que jeune professeur adjoint de mathématiques à Loyola, je voyais souvent le père Haig sur le campus, qui prenait le temps de discuter avec ce très jeune membre du corps professoral », se souvient Forte. « Au cours des années suivantes, le père Haig se faisait toujours un devoir de se joindre aux réunions et convocations marquantes de Loyola. »

Forte a déclaré que son ami avait concélébré à la messe funéraire de son père à Saint-Benoît, dans le sud-ouest de Baltimore.

Teresa Wilkins a étudié auprès du père Haig alors qu’elle était inscrite au programme d’études modernes et a suivi un cours d’astronomie avec lui.

« J’avais écrit un article sur Pluton et j’y avais inclus quelques remarques ironiques sur la façon dont Pluton semblait toujours être traité comme ‘inférieur à’ – avant d’être supprimé en tant que planète », a-t-elle déclaré. « Le père Haig m’a poussé à publier cet article parce qu’il pensait qu’il avait du mérite et qu’il était drôle. »

Bien que Wilkins n’ait jamais donné suite à la suggestion de son professeur, ses encouragements ont renforcé sa confiance, a-t-elle déclaré.

Le père Haig est entré dans la Compagnie de Jésus au noviciat de St. Isaac Jogues à Wernersville, Pennsylvanie, en 1946. Après avoir obtenu son diplôme du Woodstock College de Woodstock, Maryland, il a obtenu sa licence en philosophie du Bellarmine College de Plattsburgh, NY et son doctorat en physique de l’Université catholique d’Amérique à Washington, DC. Il a également obtenu un baccalauréat en théologie sacrée et une licence en théologie sacrée du Woodstock College où il a été ordonné prêtre le 19 juin 1960.

En 2016, il a reçu le Lifetime Achievement Award de la Washington Academy of Sciences. Il a également siégé au Conseil scientifique et pédagogique de la Maryland Academy of Science.

Durant sa présidence à Le Moyne, le père Haig était connu pour son ouverture et sa sensibilité envers les peuples autochtones. Il a joué un rôle déterminant dans l’établissement d’une conférence annuelle sur les Iroquois, en fournissant des bourses d’études aux étudiants amérindiens et en promouvant une conférence Kateri Tekakwitha en 1985 qui a rassemblé 2 500 personnes sur le campus, a rapporté l’université.

Le père Haig était le frère cadet d’Alexander Haig, qui a été chef de cabinet du président Richard Nixon, chef de cabinet du président Gerald Ford et secrétaire d’État du président Ronald Reagan.

En tant que jésuite ayant prononcé les vœux de pauvreté, de chasteté et d’obéissance, le père Haig ne pouvait rien hériter de la succession de son frère aîné à la mort d’Alexander Haig en 2010. Il a cependant utilisé les fonds d’un don d’un million de dollars pour créer l’Alexander M. Haig. Fondation Jr. pour la science, la foi et la culture à Loyola.

Le père Haig était un ancien associé de week-end à la basilique du sanctuaire national de l’Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie à Baltimore. Il a également aidé d’autres paroisses et a été impliqué dans le ministère auprès de la communauté hispanophone de l’archidiocèse.

Dans une déclaration écrite, le président de Loyola, Terrence Sawyer, a déclaré que le père Haig trouvait une grande joie à enseigner, « et qu’il avait un amour de l’apprentissage qui peut être une source d’inspiration pour nous tous ».

« Nous avons également la chance d’avoir bénéficié des moyens créatifs et stratégiques par lesquels lui et sa famille ont contribué au renforcement de Loyola », a déclaré Sawyer.

Les modalités des funérailles n’ont pas été annoncées.

Robert Alan Glover a contribué à cet article.

Envoyez un e-mail à George Matysek à gmatysek@CatholicReview.org

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La Signification de l’Intercession de Marie

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L’accomplissement du Rosaire

Le rosaire tient une position centrale au sein de la spiritualité de nombreux croyants. En récitant les différents mystères, les dévots se plongent dans les événements de la vie de Jésus et de Marie, renforçant ainsi leur connexion spirituelle avec eux. À travers chaque Ave Maria, ils manifestent leur confiance en l’intercession de Marie ainsi que leur aspiration à suivre les pas du Christ. Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, dans son livre sur la vraie dévotion à la Sainte Vierge, invite les fidèles à méditer régulièrement sur les mystères du rosaire pour approfondir leur lien avec la Mère de Dieu. Cet antique rituel, transmise de génération en génération, reste une source d’illumination spirituelle pour les croyants, les guidant dans leur connexion à la divine Dame du Ciel.

L’invitation à prier

Unissons nos voix dans la prière, frères et sœurs, dans notre foi, en Marie, la mère de notre Seigneur Jésus-Christ. Dans notre monde tourmenté par la guerre et la discorde, recourons à la prière pour trouver de retrouver la paix et l’harmonie. Vous aussi vous pouvez écrire une sollicitation pour la Sainte Vierge sur cette page. Que nos supplications s’élèvent vers le ciel, comme une offrande agréable à Dieu, afin qu’il puisse nous guider nos chemins sur le chemin de la justice et de la vérité. Saint Paul nous exhorte dans ses épîtres à prier sans cesse, quelle que soit la situation, pour que notre communion avec Dieu reste constante et ardente. La prière, quand elle est sincèrement offerte, possède la capacité de transformer les cœurs et d’influer le cours de l’histoire.

Les directives du Pape François

Le pape François, dans ses enseignements éclairés, disponibles grâce à Bayard, nous souligne la valeur de la prière quotidienne. À travers ses discours et ses audiences, il nous incite à développer une connexion personnelle avec le divin, en s’appuyant sur la réflexion sur les Saintes Écritures ainsi que la récitation du rosaire. Sa conduite d’humilité et de compassion nous inspire à approfondir davantage nos prières et à rechercher la présence de Dieu dans tous les domaines de notre vie. Le Souverain Pontife Jean-Paul II, dans son écrit sur la foi chrétienne, nous souligne que la pratique de la prière est le fondement de la vie de foi et par elle que nous sommes unis au divin. La prière quotidienne, enseignée par les pontifes successifs, est un phare d’espoir dans les tempêtes, une base solide auquel les âmes peuvent s’appuyer.

Les ouvrages écrits par Lelièvre et Hubert

Au sein de la pratique religieuse, l’église préconise le recours à la prière, et durant les moments de prière, les croyants effectuent le signe de croix et récitent l’Ave Maria. Des théologiens modernes, comme Lelièvre et Hubert, nous convient également à réfléchir sur la force de la prière, dans leurs ouvrages inspirants. Leurs publications, riches en enseignements spirituels, nous orientent dans notre parcours de la foi et nous encouragent à puiser dans les richesses de la tradition chrétienne pour enrichir notre vie spirituelle. En méditant sur leurs publications, nous trouvons de nouvelles manières de développer notre relation avec Dieu et de grandir dans notre cheminement vers la sainteté. L’apôtre Jean, dans son évangile, nous enseigne que le fait de prier est un puissant moyen de demeurer en communion avec Dieu et de recevoir ses bénédictions. Chaque passage de leurs ouvrages résonne comme une invitation à une prière ardente et à une existence imprégnée de la présence divine. Dans notre recherche de connexion spirituelle, chaque œuvre lue devient une invitation à aspirer à le divin, par le biais de la méditation et la contemplation.

L’acte de prier dans la chapelle

Dans nos lieux de culte simples ou grandioses, tournons-nous vers Dieu en toute confiance et humilité, car nous savons qu’il écoute nos supplications avec une affection infinie. Que chaque flamme vacillante, chaque Ave Maria récité, soit une offrande à notre Seigneur ainsi qu’à la Vierge Marie. Que nos instants de dévotion dans la chapelle soient des occasions de bénédiction et de renouvellement de notre esprit, nous fortifiant pour affronter les défis avec courage et foi. Sainte Bernadette Soubirous, qui a reçu les apparitions de la Vierge Marie à Lourdes, nous démontre la valeur de la prière dans la vie des fidèles et l’efficacité de l’intercession de la Vierge Marie. Tout fidèle qui franchit les portes d’une chapelle, chaque verset des Écritures lu dans ce lieu saint, est une rencontre avec le divin, une étape dans le processus de transformation spirituelle. À travers les pages des Saintes Écritures, tout disciple est encouragé à méditer sur la croix du Christ, à méditer sur son sacrifice, et à trouver réconfort et espoir dans la grâce salvatrice qu’elle offre.

La pratique de la prière comme remède pour l’intérieur

Tel un médecin pour nos âmes, la prière nous réconforte ainsi que nous fortifie lorsque nous traversons des moments de douleur et de désespoir. Elle nous rappelle que la présence divine ne nous quitte jamais, même lorsque nous traversons les ténèbres les plus profondes de notre existence. En nous penchant vers lui à travers la prière, nous trouvons la force intérieure dont nous avons besoin pour surmonter les épreuves et pour affronter l’avenir avec espoir et confiance. L’acte de prier est comme une fontaine d’eau vive qui apaise notre soif spirituelle et qui, dans notre marche avec Dieu, nous revigore.
À chaque prière murmurée, à chaque intention portée, notre âme trouve un réconfort céleste, une guérison spirituelle, qui dépasse les limites de notre condition terrestre. Chaque verset de la Bible nous invite à dialoguer avec Dieu, à lui confier nos fardeaux, et à recevoir sa grâce transformante.

Une vision alternative sur la prière à Marie

La prière à Marie représente une coutume étroitement enracinée dans la tradition catholique chrétienne, offrant un lien spirituel précieux pour les adeptes de tous horizons. Comme mère spirituelle et intermédiaire, elle est invoquée avec dévotion dans les moments de besoin et de gratitude. Le rosaire, avec ses mystères méditatifs, dirige les fidèles dans leur voyage de foi, les aidant à méditer sur Jésus, son fils, à travers les yeux de la Vierge Marie. Cette affection envers Marie se reflète dans les sanctuaires comme Lourdes, où les fidèles convergent à la recherche de consolation et de guérison, illustrant la forte connexion entre la foi catholique et la vénération de la Vierge Marie. Les enseignements éclairants de théologiens tels que Lelièvre et Hubert proposent une réflexion précieuse sur la signification de la prière mariale et son rôle dans la vie spirituelle des croyants. Par le biais d’une lecture approfondie de textes de dévotion et des Écritures, les fidèles élargissent leur compréhension de l’adoration de Marie et cultivent un lien plus fort avec la Vierge Marie, notre mère spirituelle. Dans un monde où prédominent les conflits et les hostilités, l’invocation de Marie est un sanctuaire de paix et d’espoir, invitant chaque personne, quelle que soit sa position dans la foi catholique, à s’adresser à la Sainte Vierge avec une foi profonde et une dévotion sincère. Prions donc en commun, avec sincérité et humilité, en saluant Marie comme notre mère et notre intercesseur, en lui confiant nos vœux et nos aspirations les plus profondes. Dans cette démarche vers Dieu, chaque fidèle est appelé à poursuivre la voie des prières et des aspirations du cœur, sous la direction du saint Père et les ressources spirituelles inestimables fournies par des plateformes comme Aleteia. Ainsi, avec une humble confiance et un cœur ouvert, saluons Marie dans notre prière quotidienne, lui demandant de nous intercéder, ainsi que la grâce de persévérer dans la prière ardente.
Que notre communion avec le divin devienne notre sanctuaire et notre apaisement quelle que soit la situation. Que nous nous inclinions en direction de Marie, notre mère du ciel, avec un cœur ouvert et une foi inébranlable, convaincus qu’elle plaide en notre faveur devant son fils bien-aimé. Que notre dévotion nous guide dans notre quête de sainteté, nous approchant toujours plus de Dieu et de son amour infini.