Mon mari est rentré à la maison dimanche dernier après avoir apporté la Sainte Communion à notre ami de longue date, confiné à la maison alors qu’il se remet de traitements drastiques contre le cancer. Nous nous relayons pour aider cet ami depuis un an. Il s’avère que le cancer est de retour et s’est propagé à un nouvel organe. Son corps étant déjà ravagé, il doit maintenant se battre sur un nouveau front.
Au cours de la même semaine, tous nos amis proches dans la région ont dû faire face à une urgence majeure avec un parent ou un enfant. Les textos se sont succédés pour demander des prières. D’un seul coup, un déluge de souffrances s’est déchaîné sur tout le monde autour de nous. Tout cela s’est passé le même jour. Heureusement, toutes ces urgences ont répondu à un traitement médical et elles sont en voie de guérison, à l’exception de notre amie qui a découvert que son cancer était de retour.
Quand mon mari m’a annoncé la nouvelle, je n’ai pas eu de mots. En fait, depuis, je ne ressens que le silence douloureux de Notre Sainte Mère, de saint Jean et de sainte Marie-Madeleine au pied de la Croix. Que dire à un ami qui a souffert de si intenses souffrances et afflictions ? Quels mots pourraient adoucir le bois dur et éclatant de sa croix et de sa crucifixion ? Quelles réponses peut-on donner à ceux qui ont survécu à tant de situations critiques et qui ont appris que le cancer est revenu et qu’il est plus agressif ?
Il y a un moment, face à de terribles souffrances, où le silence est la seule réponse appropriée. Il n’y a plus de raisonnement pour ce qui se passe, plus de paroles de consolation. Le silence est la seule réponse au froid, aux ongles perçants, à l’asphyxie lente et à l’obscurité. C’est la seule réponse quand on regarde dans les yeux un ami qui a été condamné à mort.
Notre Sainte Mère se tait au pied de la Croix. Saint Jean et sainte Marie-Madeleine ne prononcent pas non plus une seule parole. C’est le Seigneur qui leur parle dans son agonie. L’Homme-Dieu qui se vide entièrement de lui-même entre dans la souffrance de sa mère et de ses disciples bien-aimés. Il se tourne vers sa Mère et lui donne des enfants spirituels. Il lui donne un fils-prêtre et, par ce geste, il lui donne toute l’Église comme enfants spirituels. Du haut de la Croix, il lui demande d’aimer ceux qu’il aime et de prendre soin de leurs besoins spirituels par sa conduite de l’Église naissante et par son intercession comme Reine du Ciel.
Dans Jean 19, 25-27, nous entendons Jésus parler tendrement à notre Mère céleste et à saint Jean :
Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala. Jésus, voyant sa mère et là le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et, à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
Aucun d’eux ne répond verbalement à cette nouvelle mission que le Seigneur leur a confiée. Ils lui permettent de parler pendant qu’ils endurent en silence l’agonie de la Croix. Il parle dans leur silence.
C’est une leçon pour chacun de nous lorsque nous sommes confrontés au mystère de la souffrance dans notre propre vie ou dans celle de nos proches. Il y a un silence que nous devons accepter d’endurer pour entrer dans le mystère de la souffrance.
La souffrance est un mystère. Nous ne la comprenons pas. Nous ne savons pas pourquoi certaines personnes souffrent et meurent de certaines manières ou à un âge précoce. Nous ne savons pas pourquoi certaines personnes souffrent d’agonies indescriptibles et ne vivent jamais assez longtemps pour connaître la victoire sur leur affliction dans cette vie. Leur victoire ultime ne peut être vécue qu’au ciel.
Notre volonté d’entrer dans le silence de ce mystère nous conduit à une union plus profonde avec le Christ. Dans notre silence, Il peut nous parler. Il est capable de nous atteindre dans la pauvreté du silence d’une manière dont Il ne peut pas le faire quand nous parlons tout le temps. Les mots vides que nous utilisons pour couvrir notre malaise ou notre refus de supporter la souffrance ne peuvent jamais nous conduire à une croissance spirituelle plus profonde. Ces mots étouffent le dialogue que le Seigneur veut avoir avec nous dans ces agonies. Notre désir de contrôle dans les moments d’affliction nous maintient à distance du Seigneur. Seul le silence peut nous rapprocher de Lui. Il y a des moments où Il veut nous conduire dans l’agonie silencieuse de la Croix. Des moments où « Il veut nous embrasser depuis la Croix », comme nous le rappelle Mère Teresa.
Le cardinal Sarah a beaucoup écrit et parlé de la nécessité du silence. Dieu nous parle principalement à travers le silence, que ce soit le silence de la Croix ou le silence de l’hostie consacrée qui nous attend patiemment. Son amour nous est manifesté à travers un silence profond et tendre, empli de sa présence. Cela est particulièrement vrai dans la souffrance. Le cardinal Sarah explique :
Dieu ne veut pas le mal. Et pourtant, il reste étonnamment silencieux face à nos épreuves. Malgré tout, la souffrance ne remet pas en cause la toute-puissance de Dieu, loin de là, mais nous la révèle. J’entends encore la voix de l’enfant qui, à travers ses larmes, me demandait : « Pourquoi Dieu n’a-t-il pas empêché que mon père soit tué ? » Dans son silence mystérieux, Dieu se manifeste dans la larme versée par l’enfant et non dans l’ordre du monde qui justifierait cette larme. Dieu a sa manière mystérieuse d’être proche de nous dans nos épreuves. Il est intensément présent dans nos épreuves et nos souffrances. Sa force se fait silence parce qu’elle révèle son tact infini, sa tendresse amoureuse pour ceux qui souffrent. Les manifestations extérieures ne sont pas forcément les meilleures preuves de proximité. Le silence révèle la compassion de Dieu, le fait qu’il prend part à nos souffrances. Dieu ne veut pas le mal. Et plus le mal est monstrueux, plus il devient clair que Dieu en nous est la première victime.
La victoire du Christ sur la mort et le péché se consomme dans le grand silence de la croix. Dieu manifeste toute sa puissance dans ce silence qu’aucune barbarie ne pourra jamais souiller.
Le silence nous permet de faire l’expérience de l’amour et de la compassion de Dieu envers nous dans notre souffrance. Tous les mots du monde ne pourront jamais répondre à la profondeur de notre agonie face à un diagnostic terminal, à l’horreur d’un attentat terroriste ou à la nécessité de tenir la main d’un être cher mourant. C’est seulement en nous laissant emporter par le silence de notre agonie que le Christ peut nous parler. Ce n’est que lorsque nous nous tenons sur le rivage du mystère de la souffrance et que nous devenons silencieux que Dieu peut nous consoler.
La raison pour laquelle nous ne parvenons pas à aider les autres dans leurs épreuves et leurs afflictions est que nous croyons à tort que nous devons avoir des réponses. Nous pensons que les mots régleront le problème. Il est nécessaire de rester occupé pour la personne ou de remplir l’air de paroles vides de sens. Lorsque nous ne pouvons pas supporter le silence de tout cela, nous fuyons.
Il faut au contraire laisser le silence nous engloutir. Il faut laisser le silence engloutir la personne qui souffre. Ce n’est pas un silence vide, c’est un silence rempli de la Sainte Présence. C’est un silence rempli du grand mystère de la Croix, qui nous dit que la mort n’aura pas le dernier mot. Le silence de la Croix ouvre la voie à la Résurrection. Nous devons nous tenir en silence avec Notre-Dame des Douleurs, saint Jean et sainte Marie-Madeleine, car c’est le Seigneur qui parle dans le silence de nos afflictions.
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Élever nos propres prières pour notre entourage au Seigneur au lever du jour.
Cette finale phase de la prière du matin consiste à prier pour nos proches amis, notre propre famille, nos connaissances et notre communauté. Nous pouvons prier pour leur bien-être, leur bien-être, leur protection, et leur fortune. Nous pouvons également prier pour nos détracteurs et pour celles qui nous ont offensés, et demander à Dieu de nous aider à leur propre pardonner et à leur montrer la compassion.
Prier pour la vigueur et la tranquillité de nos familles.
Ô Seigneur, nous autres te confions nos proches, nos familles avec nos connaissances. Surveille, cher Dieu, au-dessus de eux, et sauvegarde -les de tout péril et de toute maladie. Accorde, Ô Seigneur, la bien-être du corps ainsi que de l’esprit pour eux, ainsi que la paix dans leur cœur. Puissante soit la volonté pour que ta guidance omnipotente les âmes protège et les individus conduise tout au long de cette journée, afin qu’ils vivent dans une sécurité ainsi que la paix.
Nous vers toi prions également pour nos enfants, Dieu, pour qu’ils grandissent dans leur foi ainsi que dans l’amour de ton sacré nom. Donne, ô Dieu, la sagesse avec la vigueur nécessaires pour faire face à les épreuves de la vie, et aussi dirige leurs pas le long de le chemin de la vérité et aussi de la justice.
Enfin, nous autres te prions pour nos amis et aussi nos voisins, Seigneur, qu’ils expérimentent la joie de ton amour ainsi que la sérénité de ton pardon. Donne-leur, cher Dieu, de cœurs pleins de générosité afin de partager avec ceux que dans le besoin, et bras largement ouvertes pour accueillir ceux qui sont seuls et abandonnés.
Prier pour notre ennemis ainsi que ceux qui sont nous ont offensés.
Ô Seigneur, le Christ, nous t’ prions pour les nôtres ennemis ainsi que pour ceux-ci qui nous-mêmes ont offensés. Accorde-leur, ô Christ, votre miséricorde ainsi que votre pardon, et aussi ouvre leur cœur à la lumière de ta vérité. Aide-nous, Ô Seigneur, à leur montrer de la compassion ainsi que à leur pardonner comme tu nous as pardonné. Que votre paix règne dans nos cœurs et que votre amour guide notre actions, pour que nous puissions vivre en harmonie avec tous ceux qui sont nous autres entourent.
Comprendre la prière :
Pour terminer, l’ invocation nous souviens notre mission comme progéniture de l’Éternel : être des témoin de sa lumière et de son amour dans l’ ère en proie aux ténèbres. À travers nos paroles et nos œuvres, nous propageons l’Évangile de l’ paix et de la rapprochement, amenant l’espérance et la réparation à un environnement abîmé.
Dans la spiritualité chrétienne, le lever du jour adopte une valeur spéciale, représentant le renouveau et la reconstruction spirituelle. C’est à l’aube de chaque matinée que l’âme se dirige vers le Seigneur dans la prière, recherchant à se trouver éclairée par la lumière surnaturelle. L’habitude des prières matinales est profondément enracinée dans la tradition chrétienne, fournissant un instant privilégié pour communier avec le Seigneur et se préparer spirituellement aux défis de la journée à venir.
En au cœur de ces prière matinales se observe habituellement une dévotion spéciale pour Marie, la mam de Jésus et figure sainte vénérée auprès de beaucoup fidèles. En qualité d’ intermédiaire parmi les hommes et Dieu, Marie est priée pour intervenir en notre faveur, nous conduisant sur le chemin vers la sainteté et ainsi que la grâce divine. Ses présence maternelle fournit réconfort et abri, entourant nos oraisons matinales d’une douceur céleste.
Au travers les prière du matin, on se trouve convives à nous joindre vers Marie dans une initiative de béatification personnelle. En méditant au sujet de sa vie et les vertus, nous recherchons pour imiter son humilité, sa pureté ainsi que son obéissance à l’ volonté de Dieu. À travers la sainteté modèle, Marie se transforme en pour nous un modèle de vie chrétienne, nous souvenant l’importance de la prière et du contemplation au sein de nos cheminement spirituel.
Unissons nos voix dans la prière matinale, dans notre espérance, en Marie, la mère de Jésus. Au sein de notre monde troublé par la guerre et la discorde, optons à la prière pour trouver pour trouver la paix et la réconciliation. Tout chrétien peut exprimer un message pour Marie ici. Que nos prières s’élèvent vers le ciel, comme une offrande reçu avec faveur à Dieu, pour qu’il puisse nous guider nos chemins sur le chemin de la justice et de la vérité. L’apôtre Paul nous exhorte dans ses épîtres à prier sans cesse, quelle que soit la situation, pour que notre connexion à Dieu reste solide et ardente. La prière, lorsqu’elle est offerte sincèrement, possède le pouvoir de changer les cœurs et de modifier le destin de l’histoire.
La oraison du matin est ainsi un temps privilégié pour se consacrer vers Dieu avec l’intercession de Marie, en lui sacrifiant nos louanges, nos remerciements et nos intentions les plus profondes. À travers la quiétude de l’aurore, on est invités à se tourner envers cette mère sainte, laquelle nous guide par tendresse sur le chemin de la croyance et l’amour divin. En faisant l’union notre voix à cette dernière du Marie, on élevons notre prières matinales à le trône de la grâce, confiants que nos supplications seront entendues et accueillies auprès de le cœur miséricordieux de Dieu.
Prière envers le début de journée avec Dieu et la Sainte Mère
Dieu tout-puissant et plein de miséricorde, en ce jour qui se lève sous la clarté de ta divine lumière, je viens à toi avec foi et modestie. Que cette jour qui commence soit consacrée à ton saint nom, que chaque battement de mon cœur |chaque regard de mes yeux|chacune de mes paroles|chacun de mes gestes} te soit offert en acte d’amour. Que chaque souffle qui anime mon corps soit un souffle de prière |un souffle vers toi|un souffle de vie en toi}. Que la prière résonne, que nos prières montent, priez, suppliez, que nos esprits s’élèvent.
Comme Marie, la mère sainte qui a porté en son sein l’enfant Jésus, conduis-moi dans ce cheminement de foi et de dévotion. Que je puisse, à travers les pages de l’Évangile, découvrir la clarté pour éclairer mes pas et renforcer ma foi. À l’instar de Pierre, donne-moi la vigueur et l’audace d’affronter les tempêtes de la vie avec une confiance absolue en ta providence.
Au cours de ce période de Carême, où les croyants et les chrétiennes se préparent à honorer la résurrection de ton fils bien-aimé, accorde-moi, Seigneur, la bénédiction de la renaissance spirituelle. Que mon esprit soit purifié de tout ce qui le souille, afin qu’il devienne un sanctuaire pour ta divinité. Que ma prière, suivant l’exemple de François d’Assise, sonne comme une mélodie de louanges à travers les siècles.
Dieu Tout-Puissant, que chaque jour soit imprégné de ta bénédiction, que tous les moments soit une occasion de entrer en communion avec toi et de te servir dans mes prochains. Que ma vie soit un témoignage vivant de ta miséricorde sans limite envers l’humanité. Puissent les mots de la prière de Hozana monter vers toi comme un doux parfum, enveloppant toute ma journée dans une douce tranquillité. Priez, Église, François, Hozana.
Que mon cœur, Dieu Tout-Puissant, devienne une réplique du tien, rempli d’amour, de compassion et de miséricorde envers autrui. Que toutes mes pensées et mes actions soient conduites par l’Esprit divin, afin que je puisse contribuer à l’avènement de ta justice sur ce monde.
Que cette journée devienne une nouvelle étape dans mon cheminement spirituel, une opportunité de grandir dans la foi. Seigneur, possède mon cœur, établis-le comme ton sanctuaire, où ta présence se manifeste à chaque instant. Que chaque pulsation de mon cœur soit un chant en ton honneur, Seigneur, pour l’éternité. Amen.
Pendant l’éveil spirituel de chaque âme chrétienne, la supplication joue. Celle-ci constitue la connexion étroite entre le fidèle de l’Éternel et sa mère céleste, Marie, qui prie pour le compte de nous devant son céleste Fils. Par le biais de l’acte de prière, les croyants entrons au cœur de la lumière de la doctrine divine, guidés avec l’Esprit Saint, afin de déceler la vraie nature et la faveur que Jésus nous offre.
Réflexion de la Parole du Seigneur :
On sommes capables de ruminer en ce qui concerne un extrait religieux qui nous enseigne de l’amour du Seigneur. À titre d’exemple :
1 Corinthiens 13, 1-8 :
« Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas l’amour, je suis un airain qui résonne ou une cymbale qui retentit. Et quand j’aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurais même toute la foi jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien. . »
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