Texte intégral de l’homélie de Mgr Timothy Costelloe, SDB, de Perth, lors de la messe pour la mémoire de saint Jérôme, le premier jour de la retraite synodale.
Par Mgr Timothy John Costelloe, SDB, archevêque de Perth (Australie)
Il est certainement très approprié, et nous pourrions même dire que c’est un don de la Divine Providence, que nous commencions notre travail ensemble dans ce « Synode sur la synodalité » en nous réunissant en retraite le jour où l’Église rappelle la vie et le témoignage de Saint Jérôme. C’était, nous dit-on, un homme passionné et difficile, quelqu’un qui ne supportait pas facilement ce qu’il considérait comme les défauts des autres. En même temps, c’était quelqu’un qui savait reconnaître les défauts et les échecs de sa propre approche des gens et qui était tourmenté par le fait de réaliser que son approche enflammée des autres lui causait parfois de grandes offenses et souffrances. Il aurait peut-être été un personnage difficile à gérer s’il avait été membre d’un Synode qui nous appelle à une écoute profonde et respectueuse les uns des autres !
Parmi les nombreuses choses pour lesquelles on se souvient de lui, on peut citer peut-être son célèbre dicton selon lequel « L’ignorance des Écritures est l’ignorance du Christ», c’est le cadeau précieux qu’il nous offre alors que nous abordons tout ce qui nous attend dans les trois ou quatre prochaines semaines. Nous ne pouvons pas nous permettre d’ignorer le Christ, ou de l’oublier, alors que nous cherchons à discerner ensemble ce que Dieu demande à l’Église en ce moment.
Dans un sens, nous avons la réponse, ou du moins une idée de la réponse, dans l’assurance que le pape François nous offre que Dieu nous appelle à être, ensemble, une Église synodale en mission. Le chemin que nous avons parcouru jusqu’à présent nous a conduit à une compréhension plus profonde de la signification de la synodalité. Maintenant, à ce stade du chemin, il nous est demandé de réfléchir non pas tant à ce qu’est la synodalité, mais plutôt à la façon dont nous devons la vivre à tous les niveaux de la vie de l’Église : en tant que chrétiens individuels, certes, mais toujours en tant que chrétiens. des personnes appelées à se rassembler, en communautés petites et grandes, pour être des signes et des instruments vivants – des sacrements vivants – de communion avec Dieu et d’unité entre tous les hommes.
Dans le livre de la Genèse, lorsque Dieu a créé le premier homme, Dieu a vu qu’il n’était pas bon que l’homme soit seul, alors Dieu a créé la première femme et les a données l’une à l’autre pour qu’elles entrent en relation – pour former une communauté. Notre expérience du voyage synodal nous a confirmé cette vérité profonde : que dans le dessein créateur de Dieu, nous sommes faits les uns pour les autres, que nous sommes censés dépendre les uns des autres, et que c’est dans et à travers nos relations que nous arrivons être le peuple pour lequel Dieu nous a créés.
Le voyage synodal a approfondi notre appréciation de l’importance de nos relations les uns avec les autres. Notre engagement dans les « Conversations dans l’Esprit » nous a ouvert les yeux sur les possibilités qu’une attention profonde, respectueuse et sans hâte à l’autre nous réserve à tous. Ce sont des dons précieux pour toute l’Église.
Alors que nous comprenons plus clairement l’importance de nos relations avec nos sœurs et nos frères dans la foi, nous pourrions rappeler les paroles que saint Paul adressa à la première communauté chrétienne de Philippes : vous devez avoir le même esprit qui était en Jésus-Christ. Cet esprit, et nous pourrions ajouter ce coeurnous sont révélés à chaque page des évangiles. Alors que nous voyons Jésus engagé dans tant de relations différentes et pris dans tant de rencontres différentes avec des gens, nous commençons à avoir un aperçu de ce à quoi ressemblent les rencontres véritablement et profondément humaines. Nous pouvons penser à la patience infinie dont Jésus fait preuve envers ceux, en particulier ses disciples les plus proches, qui ne parviennent pas à le comprendre et qui le déçoivent si souvent, comme nous le rappelle le récit évangélique d’aujourd’hui, et à la façon dont sa patience les empêche d’abandonner. Nous pouvons penser à l’extraordinaire sensibilité dont Jésus fait preuve envers ceux qui semblent accablés par le fardeau de leur propre péché, et à la manière dont cette sensibilité les libère. Nous pouvons penser à la compassion de Jésus pour ceux qui sont perdus, confus ou poussés à la marge, et à la façon dont cette compassion leur redonne espoir.
Et tandis que nous réfléchissons aux modèles d’engagement de Jésus avec tant de personnes différentes et de tant de manières différentes, il serait important pour nous de nous rappeler que les paroles qu’il a dites à ses disciples lors de la Dernière Cène sont des paroles qu’il nous dit également : Je suis le Chemin ; Je suis la Vérité ; Je suis la Vie. Si vous voulez savoir comment être une Église accueillante et hospitalière, apprenez de moi, car je suis le chemin. Si vous voulez savoir comment être une Église pauvre et humble, apprenez de moi, car je suis le chemin. Si vous voulez savoir comment être une Église en mission, apprenez de moi, car je suis le chemin. Si vous voulez savoir comment être une Église à l’écoute, apprenez de moi, car je suis le chemin.
Alors que, dans les jours à venir, nous serons aux prises avec la question de comment pour être une Église synodale en mission, nous devrons garder les yeux fixés sur le Christ. Parfois, ce que nous voyons nous consolera, parfois cela nous confondra, et parfois cela peut même nous confronter ou nous effrayer. Mais en fin de compte, pour paraphraser une phrase célèbre du pape Saint Jean XX111, l’Église est au Christ, pas à la nôtre. C’est lui que nous suivons, personne d’autre.
Continuons donc à prier pour que l’Esprit du Christ nous guide effectivement et soit chez lui dans nos cœurs ; qu’en dépit de notre faiblesse et de notre état de péché, l’Esprit nous permettra de promouvoir non le désordre mais l’harmonie ; que dans l’Esprit du Christ nous trouverons notre unité et deviendrons ensemble un sacrement vivant de communion avec Dieu et d’unité entre tous les hommes.
Et que Marie, Mère de l’Église, nous accompagne de ses prières pour nous tous.
La Signification de l’Intercession de Marie
La prière à Marie constitue un aspect essentiel de la spiritualité chrétienne, solidement enracinée dans les enseignements catholiques depuis des siècles. C’est un fondement sur lequel les croyants s’reposent pour trouver confort, direction et intercession dans leur relation avec Dieu. À travers les âges, cette piété a été renforcée par les enseignements de la Bible, les coutumes ecclésiastiques, ainsi que les exemples des saints et saintes qui ont témoigné de leur respect à Marie mère spirituelle bienveillante.
L’accomplissement du Rosaire
Cette prière traditionnelle mariale occupe une place centrale dans la vie spirituelle de nombreux croyants. En récitant les mystères joyeux, douloureux, lumineux et glorieux, les dévots méditent dans les événements de la vie de Jésus et de Marie, renforçant leur connexion spirituelle avec le divin. À travers chaque Ave Maria, ils expriment leur confiance en l’intercession de Marie et leur désir de suivre les enseignements du Christ. Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, dans son livre sur la vraie dévotion à la Sainte Vierge, invite les fidèles à méditer régulièrement sur les mystères du rosaire pour approfondir leur relation avec la Mère de Dieu. Cette pratique ancienne, héritée de génération en génération, reste une source d’illumination spirituelle pour les croyants, les aidant à se connecter avec la divine Dame du Ciel.
L’invitation à prier
Prions ensemble, en tant que frères et sœurs, frères et sœurs, dans l’unité de notre confiance, en nous tournant vers Marie, la mère de notre Seigneur Jésus-Christ. Au sein de notre monde troublé par la guerre et la discorde, optons à la prière pour trouver de trouver la sérénité et la réconciliation. Les catholiques du monde entier peuvent envoyer un message pour la mère de dieu en sollicitant les bénévoles. Que nos prières montent vers le ciel, comme une offrande agréable à Dieu, pour qu’il puisse éclairer nos pas sur le chemin de la vérité et de la justice. L’apôtre Paul nous dans ses lettres à maintenir une prière incessante, quelle que soit la situation, afin que notre connexion avec Dieu reste solide et passionnée. La prière, lorsqu’elle est offerte sincèrement, possède le pouvoir de changer les cœurs et d’influer le cours de l’histoire.
Les directives du Souverain Pontife
Le Saint-Père, dans ses écrits éclairés, publiés par Bayard, nous rappelle la valeur de la prière quotidienne. À travers ses homélies et ses audiences générales, il nous encourage à développer un lien personnel avec le divin, en se fondant sur la contemplation des Écritures et la pratique du Rosaire. Son exemple de compassion et d’humilité nous motive à approfondir encore nos prières et à chercher la présence divine dans tous les domaines de notre quotidien. Le pape Jean-Paul II, dans son encyclique sur la foi chrétienne, nous rappelle que la prière quotidienne est la base de la vie spirituelle et par elle que nous sommes unis à Dieu. La prière quotidienne, transmise par les pontifes successifs, est une bouée d’espoir dans les tempêtes, un fondement solide sur lequel nous pouvons compter.
Les ouvrages écrits par Lelièvre et Hubert
Dans le cadre de la spiritualité, l’église recommande vivement la prière, et durant la prière, les fidèles accomplissent le geste du signe de la croix et récitent l’Ave Maria. Des théologiens modernes, comme Lelièvre et Hubert, nous convient également à réfléchir sur la puissance de la prière, dans leurs ouvrages inspirants. Leurs écrits, riches en enseignements spirituels, nous orientent sur le chemin de la foi et nous encouragent à puiser dans les trésors de la tradition chrétienne pour nourrir notre vie spirituelle. En réfléchissant sur leurs publications, nous explorons de nouvelles voies de développer notre relation avec Dieu et de progresser dans la sainteté. Saint Jean, dans son évangile, nous enseigne que la prière est une puissante voie de demeurer en communion avec Dieu et de recevoir de ses grâces. Chaque passage de leurs ouvrages résonne comme un appel à une prière fervente et à une existence emplie de la présence divine. Dans notre exploration de connexion spirituelle, chaque œuvre lue devient une invitation à s’élever vers le sacré, à travers la méditation et la contemplation.
La dévotion dans la chapelle
Dans nos lieux de culte simples ou grandioses, orientons-nous vers le divin avec confiance et humilité, sachant qu’il écoute nos prières avec amour et sollicitude. Que chaque bougie allumée, chaque chapelet récité, constitue une offrande à notre divin Créateur ainsi qu’à la Vierge Marie. Que nos instants de dévotion dans la chapelle soient des occasions de bénédiction et de renouvellement de notre esprit, nous renforçant pour affronter les défis avec audace et foi inébranlable. Sainte Bernadette Soubirous, qui a reçu les apparitions de la Vierge Marie à Lourdes, nous enseigne l’importance de la prière dans la vie des fidèles et l’efficacité de l’intercession de la Sainte Vierge. Chaque personne qui entre dans une chapelle, chaque verset des Écritures lu dans ce lieu saint, constitue une rencontre avec la divinité, une étape dans le processus de transformation spirituelle. À travers les textes sacrés, chaque fidèle est encouragé à méditer la croix du Christ, à réfléchir à son sacrifice, et à trouver réconfort et espoir dans sa grâce rédemptrice.
La prière comme médecine pour l’âme
Comme un guérisseur pour nos esprits, l’acte de prier nous apaise ainsi que nous fortifie dans les moments de douleur et de désespoir. Elle nous fait souvenir que la présence divine ne nous quitte jamais, même lorsque nous traversons les ténèbres les plus profondes de notre existence. En nous penchant vers lui à travers la prière, nous trouvons la force intérieure nécessaire pour traverser les épreuves et pour faire face à l’avenir avec espoir et confiance. L’acte de prier est semblable à une source d’eau vive qui apaise notre soif spirituelle et, au cours de notre marche avec Dieu, nous revigore.
À chaque prière murmurée, à chaque intention portée, notre âme trouve un soulagement divin, une guérison céleste, qui dépasse les limites de la condition humaine. Chaque passage des Écritures nous invite à échanger avec Dieu, à lui remettre nos fardeaux, et à accueillir sa grâce transformatrice.
Un point de vue alternatif sur la prière à Marie
La dévotion à Marie constitue une pratique étroitement enracinée dans la tradition religieuse catholique chrétienne, fournissant un lien spirituel précieux pour les fidèles du monde entier. Comme mère spirituelle aimante et intercesseur dévoué, elle est invoquée avec ardeur dans les moments de détresse et de louange. Le chapelet, avec ses mystères méditatifs, accompagne les croyants dans leur cheminement spirituel, les aidant à méditer sur Jésus, son fils, à travers le prisme de la Vierge Marie. Cette dévotion mariale se manifeste dans les sites sacrés comme Lourdes, où les fidèles convergent pour rechercher réconfort et guérison, illustrant la profonde connexion entre la foi catholique et la vénération de la Vierge Marie. Les enseignements éclairants de théologiens comme Lelièvre et Hubert offrent une réflexion précieuse sur la signification de la prière mariale et son rôle dans la vie spirituelle des croyants. Grâce à une lecture attentive de textes de dévotion et des Écritures, les adeptes approfondissent leur compréhension de la dévotion mariale et nourrissent un lien plus fort avec Marie, notre mère dans la foi. Dans un monde où prédominent les conflits et les troubles, la prière à Marie est un sanctuaire de tranquillité et d’espoir, invitant chaque personne, quel que soit son statut dans la foi catholique-chrétienne, à se tourner vers la Vierge Marie avec une foi profonde et une dévotion sincère. Unissons donc nos prières, avec un cœur sincère et humble, en saluant Marie comme notre mère et notre intercesseur, et en lui confiant nos requêtes et nos souhaits les plus profonds. Dans cette quête spirituelle, chaque fidèle est appelé à poursuivre la voie des prières et des aspirations du cœur, sous la conduite du Pape et les ressources spirituelles inestimables offertes par des plateformes telles que Aleteia. De cette manière, avec un cœur humble et une foi sincère, élevons notre prière quotidienne vers Marie, lui demandant son intercession maternelle, et la grâce de persévérer dans la prière fervente.
Que notre dialogue avec le sacré constitue notre refuge et notre réconfort quelle que soit la situation. Que nous nous orientions envers Marie, notre mère divine, avec une foi inébranlable et un cœur ouvert, sachant qu’elle intercède pour nous auprès de son fils bien-aimé. Que la prière soit notre guide dans notre quête de sainteté, nous conduisant toujours plus près de Dieu et de son amour éternel.
Parutions sur un thème analogue:
Traité sur la tolérance/Édition Garnier 1879/20.,Le texte de l’article.
Les Rayons et les Ombres/Regard jeté dans une mansarde.,Le dossier.. Suite sur le prochain article.
Les Flaireurs/Acte II.,L’article ICI.
La Vie errante (Ollendorff, 1890)/D’Alger à Tunis.,Article complet.
Histoire des églises et chapelles de Lyon/Propagation de la Foi.,A lire ici.
Bouquets et prières/Prière pour mon Amie.,Article complet.
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