Le cardinal Mario Grech, secrétaire général du Synode, célèbre la messe dédiée à l’Esprit Saint et réfléchit sur la nécessité de s’ouvrir à l’Esprit Saint, en particulier dans le chemin synodal.
Messe votive du Saint-Esprit
21 octobre 2024
HOMÉLIE DU CARDINAL MARIO GRECH
Secrétaire Général du Synode
Chers frères et sœurs,
Nous avons atteint la dernière ligne droite des travaux de notre Assemblée synodale, qui rassemble les fruits d’un long chemin commencé en octobre 2021. En ce moment, le passage évangélique nous montre le chemin pour « rassembler » et Jésus nous invite à nous méfier de tous. la convoitise, et cela peut concerner non seulement les biens matériels, mais aussi le bien et la beauté que Jésus nous confie dans ce Synode.
La parabole de Jésus est inspirée d’une question qui lui est posée. Un homme lui demande d’être juge – c’est la fonction que pouvaient avoir les rabbins du temps de Jésus – entre lui et son frère pour « partager » l’héritage. Mais Jésus ne répond pas positivement à la question de son interlocuteur. Cela peut nous paraître étrange. N’est-il pas juste de partager l’héritage entre frères ? N’est-il pas juste que chacun prenne sa part et suive sa propre voie ? Bien sûr, pour nous, c’est normal ; c’est ce que nous sommes tentés de faire, mais pas pour Jésus. Pour lui, l’idéal n’est pas que l’héritage soit divisé, mais qu’il soit conservé intact, avec une administration partagée. Jésus refuse de diviser, mais nous invite à rechercher la communion, puisqu’il identifie l’avidité et la poursuite de la possession comme la racine de la division. Jésus rejette toute logique de partisanerie et de division dans la recherche de la communion entre frères et sœurs. C’est pourquoi il raconte ensuite la parabole, afin que chacun puisse se rendre compte de la « folie » qui se cache derrière le désir d’accumuler dans les granges. La parabole nous montre comment nous préparer en ces jours à récolter les fruits de notre chemin synodal et de notre assemblée, sans nous diviser, mais en recherchant la communion.
Suivons la parabole. « Il était une fois un homme riche qui avait une bonne récolte. » La parabole commence par un fait positif : il y a une récolte abondante dont on peut se réjouir. Nous aussi, au cours de ces trois années et au cours des deux sessions de l’Assemblée synodale, pouvons dire que nous avons pu découvrir « des fruits abondants ». Nous nous sommes réjouis des signes de vitalité dans chaque phase du chemin synodal, à commencer par l’écoute qui a caractérisé la première phase et a impliqué toutes nos communautés. Notre chemin a été riche en fruits : il nous a aidés à voir les dons qui fleurissent aujourd’hui dans le peuple de Dieu, sans cacher nos fragilités et nos blessures. Mais en tant que disciples du Seigneur ressuscité, nous avons pu reconnaître que c’est précisément dans notre faiblesse que se manifeste la force de Dieu (cf. 2 Co 12, 9).
Face à cette récolte abondante, le propriétaire du champ se demande : « Que dois-je faire, puisque je n’ai nulle part où mettre mes récoltes ? Le propriétaire se demande comment gérer les fruits de ses champs et se rend compte qu’il ne dispose pas de magasins adaptés ou suffisamment grands. Il est confronté à une situation nouvelle ; il découvre qu’il possède des richesses qu’il n’aurait pas pu prévoir et il lui semble qu’il n’a pas les moyens de les accumuler et de les stocker en toute sécurité. Nous aussi, face aux fruits abondants du chemin synodal, pourrions nous poser la même question : que faire maintenant ? Que faire des fruits abondants que nous avons récoltés au fil de ces années ? Peut-être que nous aussi, comme l’homme de la parabole, pourrions réaliser que nous n’avons pas les moyens appropriés pour protéger les dons que nous avons découverts. Ou peut-être le voyons-nous, comme l’homme de la parabole, comme l’accomplissement d’un objectif : maintenant il n’y a plus rien à faire, il suffit de profiter des fruits que nous avons reçus.
En fait, il se dit : « Je vais démolir mes entrepôts, en construire de plus grands et y rassembler toutes mes céréales et mes biens ». C’est la solution de quelqu’un qui se sent épanoui. Sa solution est la suivante : construire des entrepôts plus grands. Non seulement il utilise une solution ancienne et familière, même légèrement modifiée – il avait de petits entrepôts, il en construit de plus grands – mais il raisonne selon la logique de quelqu’un qui se sent épanoui. Il vous suffit de construire un entrepôt plus grand. C’est quelqu’un qui veut vivre de ses gains. Il ne pense pas que, peut-être, pour utiliser les biens dont il dispose, il soit nécessaire de continuer à travailler, d’explorer de nouvelles solutions, de voir comment le domaine évolue. Pour l’homme de la parabole, le fruit récolté est le point final. Il a partiellement raison, mais pas totalement. Ils sont aussi le point de départ. L’être humain meurt lorsqu’il se sent arrivé et épanoui.
Il se dit : « Mon âme, tu as plein de bonnes choses en réserve pour de nombreuses années encore ; repose-toi, mange, bois, amuse-toi bien. » Il ne pense pas à investir, à élargir ses horizons, à faire fructifier ses biens, mais simplement à vivre de ses gains. Il se réjouit de sa complétude ! Nous pourrions nous aussi prendre le risque de faire comme cet homme : thésauriser ce que nous avons collecté, les dons de Dieu que nous avons découverts, sans les réinvestir, sans les vivre comme des dons reçus qu’il faut maintenant rendre à l’Église et au monde. , de sentir que nous sommes arrivés !
Nous aussi pouvons nous contenter, sans chercher de nouvelles façons de multiplier davantage notre récolte ; nous pouvons nous aussi risquer de rester enfermés dans nos limites connues, sans continuer à agrandir l’espace de notre tente, comme le prophète Isaïe nous y invite : « Agrandissez l’espace de votre tente, et que les rideaux de votre habitation soient étendus ; ne vous retenez pas, allongez vos cordes et fortifiez vos pieux » (Is 54, 2). Nous aussi, nous pouvons courir le risque de vivre de nos revenus. Mais la compréhension des vérités et les choix pastoraux continuent, se consolident avec les années, se développent avec le temps, s’approfondissent avec l’âge.
Mais comment éviter de tomber dans l’erreur de l’homme de la parabole, pour ne pas chercher à vivre de nos gains ? Chers frères et sœurs, pour ce faire, il y a une chose à éviter et une voie à suivre. Tout d’abord, nous devons écouter les paroles de Jésus : « Veillez et prenez garde à toute avarice, car la vie d’un homme n’est pas assurée par ce qu’il possède, même lorsqu’il a plus que ce dont il a besoin. » Alors que nous clôturons les travaux de notre Assemblée et regardons le chemin qui nous attend, nous devons nous garder de la convoitise, du désir de tout garder pour nous, de posséder, d’amasser, de définir, de clôturer. Nous devons surmonter la tentation de croire que les fruits que nous avons récoltés sont notre œuvre et notre possession : nous devons tout recevoir comme un don de Dieu.
Et quelle est la voie à suivre ? Nous célébrons la messe votive du Saint-Esprit. La voie à suivre est celle de l’Esprit de Dieu. En fait, seul le Saint-Esprit peut nous permettre de rester ouverts à la nouveauté de Dieu. Le Saint-Père nous le rappelait déjà au début du parcours synodal : « le Synode n’est pas un parlement ni un sondage d’opinion ; le Synode est un événement ecclésial et son protagoniste est l’Esprit Saint. Si l’Esprit n’est pas présent, il il n’y aura pas de Synode » (Discours du 9 octobre 2021). L’homme de la parabole n’écoute et ne parle que tout seul. Nous, en revanche – individuellement et en communauté, comme dans une Pentecôte continue – devons « dialoguer » avec l’Esprit Saint, nous laisser éclairer par lui, en attendant ce « débordement » qui est le signe de son intervention. Si nous nous écoutons seulement, si nous nous replions sur nous-mêmes, nous vivrons de nos gains, sans espoir. Petit à petit, ce que nous avons rassemblé commencera à disparaître, sans être remplacé par les choses nouvelles que le Seigneur continuera à nous envoyer. Si, au contraire, nous écoutons la voix de l’Esprit, nous pourrons alors identifier de nouveaux chemins et « comme pèlerins de l’espérance, continuons à avancer sur le chemin synodal vers ceux qui attendent encore l’annonce du Bien ». Nouvelles du salut! » (IL 112) Si nous écoutons la voix de l’Esprit, la conclusion de cette assemblée synodale ne sera pas la fin de quelque chose, mais un nouveau commencement, afin que « la Parole de Dieu se répande et soit glorifiée » (2 Thess. 3 :1).
Chers frères et sœurs, avec Marie, à qui nous avons confié dès le début les travaux de notre Assemblée, si nous savons écouter la voix de l’Esprit Saint et vivre dans la liberté de l’Esprit, nous pourrons chantons au Seigneur l’hymne de louange que nous fait remarquer le prophète Isaïe : « Celui-ci est notre Dieu ; nous l’attendions pour qu’il nous sauve. Celui-ci est le Seigneur que nous attendions ; soyons heureux et réjouissez-vous de son salut » (Is 25, 9 ; IL 112).
L’Importance de la Dévotion Mariale
La prière à Marie constitue un aspect essentiel de la foi chrétienne, solidement enracinée dans les enseignements catholiques depuis des temps immémoriaux. C’est un fondement sur lequel les croyants s’reposent pour trouver réconfort, guidance et intercession dans leur relation envers Dieu. Au fil du temps, cette pratique de dévotion a gagné en force par les enseignements de la Bible, les coutumes ecclésiastiques, et le modèle des saints qui ont honoré Marie en tant que bienveillante.
L’accomplissement du Ave Maria
Le rosaire tient une position centrale dans la vie spirituelle de un grand nombre de fidèles. En récitant les différents mystères, les fidèles se plongent dans les moments de la vie de Jésus et de Marie, renforçant leur connexion spirituelle avec eux. À travers chaque Ave Maria, ils expriment leur foi en l’intercession de Marie ainsi que leur aspiration à suivre les pas du Christ. Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, dans son ouvrage sur la dévotion authentique à la Vierge Marie, encourage les chrétiens à méditer régulièrement sur les mystères du rosaire pour approfondir leur lien avec la Mère de Dieu. Cette pratique ancienne, héritée de génération en génération, demeure une source d’illumination spirituelle pour les croyants, les aidant à se connecter avec la céleste Dame.
L’appel à la prière
Unissons-nous dans la prière, frères et sœurs, dans l’unité de notre espérance, en Marie, la mère de Jésus. Dans notre monde tourmenté par la guerre et la division, recourons à la prière pour trouver pour trouver la sérénité et la réconciliation. Chacun écrire une prière pour la Vierge Marie par internet. Que nos prières s’élèvent vers le ciel, comme un hommage reçu avec faveur à Dieu, pour qu’il puisse nous guider nos pas vers la voie de la vérité et de la justice. Saint Paul nous dans ses lettres à prier sans cesse, en toutes circonstances, afin que notre communion à Dieu soit constante et passionnée. La prière, lorsqu’elle est offerte sincèrement, possède la capacité de changer nos cœurs et de modifier le cours de l’histoire.
Les leçons du Souverain Pontife
Le Saint-Père, dans ses écrits éclairés, publiés par Bayard, nous souligne la signification de la prière journalière. À travers ses homélies et ses audiences générales, il nous encourage à cultiver un lien personnel avec le divin, en s’appuyant sur la contemplation des Écritures et la récitation du rosaire. Son exemple de compassion et d’humilité nous motive à approfondir nos prières et à rechercher la présence divine dans tous les aspects de notre quotidien. Saint Jean-Paul II, dans son encyclique portant sur la foi chrétienne, nous rappelle que la pratique de la prière constitue le fondement de la vie spirituelle et que c’est par elle que nous sommes unis à la volonté divine. La prière quotidienne, enseignée par les pontifes successifs, est un phare d’espoir dans les tempêtes, un fondement solide auquel nous pouvons compter.
Les publications écrits par Lelièvre et Hubert
Dans le contexte de la vie de foi, l’église préconise le recours à la prière, et lors de les moments de prière, les croyants accomplissent le signe de croix tout en récitant l’Ave Maria. Des penseurs contemporains, tels que Lelièvre et Hubert, nous convient également à méditer sur la puissance de la prière, dans leurs ouvrages inspirants. Leurs écrits, riches en enseignements spirituels, nous orientent sur le chemin de la foi et nous encouragent à puiser dans les richesses de la tradition chrétienne pour enrichir notre vie spirituelle. Par la méditation sur leurs écrits, nous trouvons de nouvelles manières de développer notre connexion avec le divin et de progresser dans notre cheminement vers la sainteté. Saint Jean, dans son évangile, nous rappelle que le fait de prier est une puissante voie de demeurer en communion avec Dieu et de bénéficier de ses grâces. Chaque passage de leurs publications est semblable à une invitation à une prière ardente et à une existence emplie de la présence divine. Dans notre quête de connexion spirituelle, chaque œuvre lue devient un appel à aspirer à le divin, par le biais de la méditation et la contemplation.
La dévotion dans la chapelle
Dans nos lieux de culte simples ou grandioses, orientons-nous vers le divin avec confiance et humilité, car nous savons qu’il écoute nos prières avec une sollicitude infinie. Que chaque flamme vacillante, chaque chapelet récité, soit une offrande à notre Seigneur et à sa sainte mère, Marie. Que nos moments de prière dans la chapelle soient des moments de faveur divine et de renouvellement spirituel, nous renforçant pour faire face à les épreuves avec audace et foi inébranlable. La sainte Bernadette Soubirous, qui a reçu les apparitions de la Vierge Marie à Lourdes, nous démontre la valeur de la prière dans l’existence des catholiques et l’efficacité de l’intercession de la Vierge Marie. Chaque personne qui entre dans une chapelle, chaque page de la Bible lue dans ce lieu sacré, est une rencontre avec le divin, une étape dans le processus de transformation spirituelle. À travers les pages des Saintes Écritures, chaque fidèle est encouragé à méditer la croix du Christ, à réfléchir à son sacrifice, et à trouver réconfort et espoir dans la grâce salvatrice qu’elle offre.
La pratique de la prière comme médecine pour l’âme
Comme un guérisseur pour nos esprits, l’acte de prier nous réconforte ainsi que nous renforce lorsque nous traversons des moments de douleur et de désespoir. La prière nous rappelle que la présence divine ne nous quitte jamais, même au cœur de nos heures les plus sombres. En nous tournant vers lui à travers la prière, nous découvrons la force intérieure dont nous avons besoin pour traverser les épreuves et pour affronter l’avenir avec espoir et confiance. L’acte de prier est semblable à une fontaine d’eau vive qui apaise notre soif spirituelle et qui, au cours de notre marche avec Dieu, nous revigore.
À chaque prière murmurée, à chaque intention portée, nous trouvons un réconfort céleste, une guérison céleste, qui transcende les limites de notre condition terrestre. Chaque page de la Bible est une invitation à échanger avec Dieu, à lui confier nos fardeaux, et à bénéficier de sa grâce régénératrice.
Un regard différent sur l’acte de prier Marie
La prière à Marie représente une coutume profondément enracinée dans le patrimoine catholique chrétienne, fournissant un lien spirituel précieux pour les adeptes de tous horizons. En tant que mère spirituelle aimante et intercesseur, elle est priée avec ferveur lors des instants de nécessité et de reconnaissance. Le rosaire, avec ses mystères contemplatifs, dirige les fidèles dans leur cheminement spirituel, les aidant à contempler Jésus, son fils, à travers le regard de la Vierge Marie. Cette dévotion à Marie s’exprime dans les sites sacrés tel que le sanctuaire de Lourdes, où les pèlerins affluent en quête de réconfort et de guérison, représentant le lien profond entre la foi catholique et l’adoration de Marie. Les écrits inspirants de théologiens comme Lelièvre et Hubert proposent une réflexion précieuse sur l’importance de la prière à Marie et son influence sur la vie spirituelle des fidèles. Par le biais d’une lecture approfondie de textes de dévotion et des Écritures, les croyants élargissent leur compréhension de la dévotion mariale et cultivent une connexion plus étroite avec la Vierge Marie, notre mère spirituelle. Dans un monde où prédominent les conflits et les troubles, l’invocation de Marie est un sanctuaire de tranquillité et d’espoir, invitant chaque personne, quelle que soit sa position dans la foi catholique, à solliciter la Sainte Vierge avec confiance et dévotion. Unissons donc nos prières, avec sincérité et humilité, en honorant Marie comme notre mère et notre intercesseur, en lui confiant nos vœux et nos aspirations les plus profondes. Dans cette quête spirituelle, chaque croyant est invité à suivre la voie des prières et des désirs du cœur, sous la direction du saint Père et les précieuses ressources spirituelles disponibles sur des plateformes comme Aleteia. De cette manière, avec un cœur humble et une foi sincère, élevons notre prière quotidienne vers Marie, lui demandant son intercession maternelle, ainsi que la grâce de persévérer dans la prière ardente.
Que la prière soit notre refuge et notre consolation dans toutes les circonstances. Que nous nous orientions envers Marie, notre mère divine, avec une foi inébranlable et un cœur ouvert, en ayant conscience qu’elle intercède pour nous devant son fils bien-aimé. Que notre dialogue avec le divin nous guide vers la voie de la sainteté, nous rapprochant toujours plus de Dieu et de son amour éternel.
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