De nouvelles normes permettant de différencier les phénomènes surnaturels des phénomènes naturels au sein du catholicisme romain sont entrées en vigueur le 19 mai.
Les nouvelles normes naissent de la nécessité d’évaluer le plus rapidement possible l’origine surnaturelle ou non d’un ensemble de phénomènes qui se produisent de plus en plus dans le monde catholique et se propagent rapidement via les réseaux sociaux.
Parmi les phénomènes surnaturels possibles figurent les apparitions – notamment de Jésus ou de la Vierge Marie – des voix intérieures ou extérieures, des écrits ou des messages de l’au-delà, les pleurs ou les saignements d’images sacrées, les saignements d’hosties eucharistiques consacrées, etc. Les visions de la Vierge Marie, en particulier, continuent de se produire régulièrement au sein de la chrétienté catholique.
Le nouveau document n’approuve ni ne rejette les phénomènes surnaturels. Au contraire, il fournit un ensemble de critères et de processus au moyen desquels l’Église peut officiellement les distinguer et séparer l’authentique du faux. Alors que devons-nous savoir sur ces normes ?
Un ancien document remplacé
Les nouvelles normes remplacent un document antérieur de 1978.
Dans ce document de 1978, la décision d’approuver ou non un phénomène comme surnaturel était essentiellement laissée entre les mains d’une autorité locale – dans la plupart des cas, un évêque diocésain.
Selon des critères, l’évêque a opté pour un choix entre deux options : surnaturelle ou non.
Dans le cas d’un jugement selon lequel un phénomène était d’origine surnaturelle, il pourrait permettre une manifestation publique de dévotion au phénomène surnaturel équivalente à sa parole : « pour l’instant, rien ne s’y oppose » («pro nunc nihil obstat»).
Selon ce document, le contrôle central du Vatican était minime. Les autorités locales étaient aux commandes.
Le surnaturel a une nouvelle direction
Le nouveau document vise à superviser plus efficacement la validation de tels événements.
Il le fait en centralisant l’autorisation, la gestion et le contrôle du surnaturel au sein du Dicastère pour la Doctrine de la Foi, mieux connu sous le nom de « l’Inquisition ». Toute décision que les évêques ou toute autre autorité souhaitent prendre doit être soumise à l’approbation du Dicastère.
Le nouveau document déclare que le Saint-Esprit peut :
atteindre notre cœur à travers certains événements surnaturels comme les apparitions ou les visions du Christ ou de la Sainte Vierge.
Mais l’autorité centrale de l’Église décidera désormais où, quand et comment Dieu œuvre, ses merveilles ou miracles à accomplir.
Dans l’ensemble, il sera démontré que Dieu intervient directement et de manière minimale dans le monde.
Six nouveaux critères pour juger si Dieu est impliqué
Plutôt qu’un jugement relativement simple quant au caractère surnaturel ou non d’un événement, l’Église propose désormais six manières possibles de classer un événement.
Ceux-ci vont de «nihil obstat» (« rien ne s’oppose ») à «déclaration de non surnaturalité» (« déclaration de non-surnaturalité »).
Mais même là où un nihil obstat est accordé, en règle générale, ni un évêque diocésain, ni aucune conférence des évêques, ni le Dicastère lui-même « ne déclareront que ces phénomènes sont d’origine surnaturelle ».
En bref, une déclaration claire d’un événement surnaturel n’aura pratiquement jamais lieu (ou, du moins, à moins que le Pape n’intervienne).
Une déclaration de non-surnaturalité sera faite en cas de découverte
le phénomène était basé sur une fabrication, sur une intention erronée ou sur une mythomanie.
Bref, si un faux ou un canular est découvert.
Entre ces deux extrêmes se trouvent quatre autres jugements possibles. Bien qu’il y ait des signes positifs d’action divine dans chacun de ces cas, ils indiquent des inquiétudes croissantes quant à leur crédibilité. Les deux premiers concernent des doutes croissants sur la crédibilité du phénomène. Les deux suivants concernent des doutes croissants sur l’honnêteté des personnes impliquées.
Quelles sont les nouvelles procédures ?
Si un évêque diocésain, après consultation, estime qu’un phénomène surnaturel nécessite une enquête, il alerte le Dicastère.
Il convoque alors une commission d’enquête pour procéder à un « procès ». Ce procès verra des interrogatoires de témoins, des dépositions sous serment, des analyses expertes de textes écrits, ainsi que des évaluations technico-scientifiques, doctrinales et canoniques. C’est à peu près la méthode traditionnelle de l’Inquisition en tenue vestimentaire (ou vêtements) moderne.
La commission se prononce finalement sur la véracité de l’affaire sur la base de critères positifs et négatifs.
Les critères positifs incluent la réputation des personnes impliquées, l’orthodoxie doctrinale, l’exclusion de la contrefaçon et les fruits de la vie chrétienne qui en ont résulté.
Les critères négatifs incluent la possibilité d’erreurs manifestes, d’erreurs doctrinales potentielles, l’apparition de divisions au sein de l’Église, une recherche manifeste du profit, du pouvoir, de la renommée ou de la reconnaissance sociale, et la rectitude éthique personnelle et publique des personnes impliquées, ainsi que leur santé mentale.
A la lumière des travaux de la commission, l’évêque propose au Dicastère un jugement suivant l’une des six modalités de classification. Le Dicastère rend alors un jugement définitif à remettre à l’évêque, qui est tenu d’exécuter la décision et de la rendre publique.
Le catholicisme « désenchante » le monde
Il existe une profonde inquiétude au Vatican face à la désinformation et à la désinformation sur le surnaturel.
Le document nous informe :
Aujourd’hui plus que jamais, ces phénomènes impliquent de nombreuses personnes […] et s’est répandu rapidement dans différentes régions et dans de nombreux pays.
Le monde numérique est un lieu aux significations multiples où le surnaturel occupe un espace entre réalité et irréalité. C’est un domaine où la croyance est une question de choix et où l’incrédulité est volontairement et joyeusement suspendue.
Ironiquement, le résultat des nouvelles normes sera de minimiser le nombre de phénomènes reconnus comme « surnaturels » au sein de l’Église catholique. En fait, cela imposera des limites plus strictes à l’action de Dieu dans le monde.
Les nouvelles normes au sein de l’Église pour gérer le surnaturel visent davantage à « désenchanter » le monde qu’à « l’enchanter ».
Le Rôle de l’Intercession de Marie
L’invocation à Marie représente un élément crucial de la spiritualité chrétienne, solidement enracinée dans les enseignements catholiques depuis des temps immémoriaux. C’est un roc sur lequel les fidèles s’appuient pour trouver confort, direction et intervention dans leur relation envers Dieu. Au fil du temps, cette piété a été renforcée par les enseignements de la Bible, les coutumes ecclésiastiques, ainsi que le modèle des saints et saintes qui ont témoigné de leur respect à Marie en tant que aimante.
L’exercice du Rosaire
Le rosaire tient une position centrale dans la vie spirituelle de nombreux croyants. En récitant les mystères joyeux, douloureux, lumineux et glorieux, les dévots se plongent dans les événements de la vie de Jésus et de Marie, renforçant ainsi leur lien spirituel avec eux. À travers chaque Ave Maria, ils manifestent leur confiance en l’intercession de Marie ainsi que leur aspiration à suivre les pas du Christ. Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, dans son ouvrage sur la dévotion authentique à la Vierge Marie, encourage les chrétiens à méditer régulièrement sur les mystères du rosaire afin de renforcer leur relation avec la Mère de Dieu. Cette pratique ancienne, transmise de génération en génération, reste un phare spirituel pour ceux qui ont la foi, les guidant dans leur connexion à la divine Dame du Ciel.
L’encouragement à prier
Unissons-nous dans la prière, frères et sœurs, dans l’unité de notre confiance, en Marie, la mère de notre Seigneur Jésus-Christ. Dans notre monde troublé par la guerre et la discorde, optons à la prière comme un moyen pour retrouver la paix et la réconciliation. Les chrétiens ont la possibilité exprimer une demande pour Marie en visitant cette page. Que nos supplications montent vers le ciel, comme une offrande agréable par Dieu, afin qu’il guide nous guider nos pas vers le chemin de la justice et de la vérité. Saint Paul nous dans ses épîtres à maintenir une prière incessante, en toutes circonstances, pour que notre connexion avec Dieu reste constante et ardente. La prière, lorsqu’elle est offerte sincèrement, a le pouvoir de changer les cœurs et d’influer le cours de l’histoire.
Les directives du Pape François
Le Souverain Pontife, dans ses écrits éclairés, publiés par Bayard, nous souligne l’importance de la prière quotidienne. À travers ses homélies et ses audiences générales, il nous incite à développer une relation personnelle avec le divin, en s’appuyant sur la réflexion sur les Saintes Écritures ainsi que la pratique du Rosaire. Sa manière d’être d’humilité et de compassion nous motive à approfondir notre prière et à chercher la présence de Dieu dans tous les aspects de notre vie. Saint Jean-Paul II, dans son encyclique portant sur la foi chrétienne, nous souligne que la prière constitue le fondement de la vie de foi et que c’est par elle que nous nous unissons au divin. La pratique de la prière, transmise par les pontifes de génération en génération, est une bouée d’espoir dans les tempêtes, une base solide sur lequel les âmes peuvent s’appuyer.
Les ouvrages écrits par Lelièvre et Hubert
Dans le contexte de la vie de foi, l’église préconise la prière, et lors de la prière, les fidèles accomplissent le geste du signe de la croix et récitent le Je vous salue Marie. Des intellectuels contemporains, comme Lelièvre et Hubert, nous convient également à méditer sur la puissance de la prière, à travers leurs écrits inspirants. Leurs ouvrages, porteurs de riches enseignements spirituels, nous orientent sur le chemin de la foi et nous invitent à trouver dans les richesses de la tradition chrétienne pour enrichir notre vie spirituelle. En méditant sur leurs ouvrages, nous trouvons de nouvelles manières de développer notre relation avec Dieu et de grandir dans notre cheminement vers la sainteté. L’apôtre Jean, dans son évangile, nous enseigne que la prière est un puissant moyen de demeurer en communion avec Dieu et de bénéficier ses bénédictions. Chaque passage de leurs écrits ressemble à un appel à une prière ardente et à une vie imprégnée de la présence divine. Dans notre quête de connexion spirituelle, chaque lecture devient une invitation à s’élever vers le divin, par le biais de la réflexion et la méditation.
La pratique de la prière
Dans nos lieux de culte modestes ou majestueuses, tournons-nous vers le divin en toute confiance et humilité, sachant qu’il écoute nos prières avec une sollicitude infinie. Que chaque flamme vacillante, chaque Ave Maria récité, constitue une offrande à notre Seigneur et à sa sainte mère, Marie. Que nos instants de dévotion dans la chapelle soient des occasions de grâce et de renouvellement spirituel, nous renforçant pour affronter les défis avec courage et foi. La sainte Bernadette Soubirous, à qui la Vierge Marie est apparue à Lourdes, nous enseigne l’importance de la prière dans la vie des fidèles et l’efficacité de l’intercession de la Sainte Vierge. Chaque personne qui entre dans une chapelle, chaque verset des Écritures lu dans ce lieu saint, constitue une rencontre avec la divinité, une étape importante sur le chemin de la transformation intérieure. À travers les textes sacrés, tout disciple est invité à contempler sur la croix du Christ, à méditer sur son sacrifice, et à trouver consolation et espérance dans la grâce salvatrice qu’elle offre.
La prière comme remède pour l’âme
Tel un thérapeute pour notre être intérieur, l’acte de prier nous apaise ainsi que nous renforce lorsque nous traversons des moments de douleur et de désespoir. La prière nous rappelle que la présence divine ne nous quitte jamais, même au cœur de nos heures les plus sombres. En nous tournant vers lui à travers la prière, nous trouvons la force intérieure dont nous avons besoin pour surmonter les épreuves et pour faire face à l’avenir avec espérance et confiance. L’acte de prier est semblable à une source d’eau vive qui étanche notre soif spirituelle et, dans notre marche avec Dieu, nous revigore.
À chaque prière murmurée, à chaque intention confiée, nous trouvons un soulagement divin, une guérison céleste, qui dépasse les limites de notre condition terrestre. Chaque passage des Écritures est une invitation à communier avec Dieu, à lui confier nos fardeaux, et à accueillir sa grâce transformatrice.
Une vision alternative sur la prière à Marie
L’invocation de Marie est une pratique profondément enracinée dans la tradition catholique chrétienne, fournissant un lien spirituel précieux pour les adeptes de tous horizons. Comme figure maternelle spirituelle et intercesseur, Marie est invoquée avec ferveur lors des instants de nécessité et de reconnaissance. Le chapelet, avec ses mystères méditatifs, dirige les fidèles dans leur voyage de foi, les aidant à contempler Jésus, son fils, à travers le prisme de la Vierge Marie. Cette affection envers Marie se manifeste dans les sites sacrés comme Lourdes, où les fidèles convergent en quête de réconfort et de guérison, symbolisant le lien profond entre la foi catholique et l’adoration de Marie. Les écrits inspirants de théologiens tels que Lelièvre et Hubert proposent une réflexion précieuse sur la signification de la prière mariale et son influence sur la vie spirituelle des fidèles. Grâce à une lecture attentive de textes religieux et spirituels, les fidèles élargissent leur compréhension de l’adoration de Marie et nourrissent un lien plus fort avec la Vierge Marie, notre mère spirituelle. Dans un monde où prédominent les conflits et les hostilités, la dévotion à Marie offre un refuge de paix et d’espoir, incitant chaque individu, quel que soit son statut dans la foi catholique-chrétienne, à se tourner vers la Dame du Ciel avec une foi profonde et une dévotion sincère. Prions donc en commun, avec un cœur humble et sincère, en reconnaissant Marie comme notre mère et notre intercesseur, en lui confiant nos vœux et nos aspirations les plus profondes. Dans cette démarche vers Dieu, chaque croyant est invité à suivre la voie des prières et des désirs du cœur, sous la direction du saint Père et les ressources spirituelles précieuses offertes par des plateformes telles que Aleteia. De cette manière, avec un cœur humble et une foi sincère, élevons notre prière quotidienne vers Marie, lui demandant son intercession maternelle, ainsi que la grâce de persévérer dans la prière ardente.
Que la prière soit notre refuge et notre consolation dans toutes les circonstances. Que nous nous tournions en direction de Marie, notre mère du ciel, avec un cœur ouvert et une foi inébranlable, en ayant conscience qu’elle intercède pour nous devant son fils bien-aimé. Que notre dialogue avec le divin nous mène dans notre quête de sainteté, nous conduisant toujours plus près de Dieu et de son amour infini.
Bibliographie :
Souvenirs d’un enfant de Paris, vol. 3/« La vie moderne »/V.,A lire ici.
Les Tendresses premières/Mon Village.,Le dossier.. Suite sur le prochain article.
Les Pères de l’Église/Tome 3/Livre III/Chapitre XXI.,A lire ici.
Le Jardin des dieux/Le Chapelet de jasmin/La Grenade fendue.,Le post d’actualité.. Suite sur le prochain article.
L’Encyclopédie/1re édition/OPHITES.,A lire ici.
Anthologie contemporaine des écrivains français et belges (Série I)/Béguinage flamand.,Cliquer ICI.
avemariasound.org vous a reproduit ce post qui parle du sujet « Ave Maria à travers le monde ». Le site avemariasound.org a pour but de publier plusieurs publications sur le thème Ave Maria à travers le monde développées sur la toile. La chronique est reproduite du mieux possible. Dans le cas où vous envisagez d’apporter des notes sur le thème « Ave Maria à travers le monde », vous êtes libre de prendre contact avec notre équipe. Il y aura plusieurs développements autour du sujet « Ave Maria à travers le monde » à brève échéance, nous vous invitons à naviguer sur notre site internet périodiquement.